Rupture du LCP : pathologie, symptômes et diagnostic

Le ligament croisé postérieur (LCP) est essentiel à la stabilité du genou. Avec le ligament croisé antérieur (LCA), ils forment une croix au centre de l’articulation, empêchant les mouvements anormaux. Le LCP empêche spécifiquement le tibia de reculer excessivement par rapport au fémur.

Genou

Traitement

Vous souffrez d’une rupture du LCP ? Le Pr. Cavaignac vous accompagne avec un diagnostic précis et des traitements adaptés.

Le ligament croisé postérieur (LCP) est essentiel à la stabilité du genou. Avec le ligament croisé antérieur (LCA), ils forment une croix au centre de l’articulation, empêchant les mouvements anormaux. Le LCP empêche spécifiquement le tibia de reculer excessivement par rapport au fémur.

Schéma anatomique du ligament croisé postérieur (LCP) à l’intérieur du genou.
Reconstruction arthroscopique du LCP de face.
Schéma chirurgical montrant la reconstruction arthroscopique du LCP avec greffe tendineuse.
Reconstruction arthroscopique du LCP de profil.

Lorsqu’une lésion du LCP survient, cette stabilité est compromise. Sans traitement, ces lésions peuvent provoquer une usure progressive de l’articulation et entraîner une arthrose.

Déchirure du ligament croisé postérieur : symptômes et causes

Schéma anatomique du genou montrant le ligament croisé postérieur (LCP) et ses faisceaux, avec repères anatomiques.

Les déchirures du ligament croisé postérieur se manifestent souvent par des symptômes marqués : gonflement important, instabilité ressentie en particulier lors de la descente ou sur terrain irrégulier, gêne persistante à la flexion du genou. Certaines personnes évoquent un « craquement » au moment du traumatisme, suivi d’une difficulté à poser le pied au sol.

Rupture du LCP : une blessure fréquente dans le sport

Dans un contexte sportif, les lésions du ligament croisé postérieur (LCP) surviennent souvent à la suite d’un traumatisme à fort impact ou d’une réception maladroite en plein effort.

Le rugby est l’une des disciplines les plus concernées. Les collisions répétées, les plaquages avec le genou fléchi et les contacts à grande vitesse exposent particulièrement les structures postérieures du genou à des contraintes importantes.

Lorsqu’elles ne sont pas diagnostiquées rapidement, ces blessures peuvent être confondues avec de simples contusions, ce qui retarde la mise en place d’un traitement et d’une rééducation adaptés.

Blessure du LCP : Les symptômes

La douleur pour une rupture du LCP se manifeste souvent à l’arrière du genou et s’accompagne d’une sensation d’instabilité. Les activités du quotidien comme marcher sur un terrain accidenté ou descendre des marches deviennent difficiles. Dans les cas plus sévères, le genou peut « lâcher » de manière imprévisible, compromettant la confiance dans ses appuis.

Blessure du LCP : Les causes

Les causes principales des lésions du LCP sont :

  • Un impact direct sur l’avant du genou, fréquent dans les accidents de voiture (choc contre le tableau de bord).
  • Une chute sur un genou plié lors d’une activité sportive. Cela est particulièrement fréquent au rugby, où les plaquages et les regroupements poussent souvent le genou dans des positions vulnérables sous contrainte.
  • Un traumatisme en hyperextension du genou (plus rare).

Diagnostic clinique et imagerie

IRM sagittale du genou mettant en évidence le ligament croisé postérieur (LCP).
LCP normal
IRM sagittale du genou montrant une rupture du ligament croisé postérieur (LCP).
LCP blessé

Le Professeur Cavaignac réalise un examen clinique approfondi, notamment le test du tiroir postérieur. Pour une rupture du LCP, une IRM vient confirmer le diagnostic, précisant s’il s’agit d’une déchirure partielle ou complète. Elle permet également d’identifier d’éventuelles lésions associées, notamment du coin postéro-latéral (PLC).

Traitement personnalisé des lésions et ruptures du LCP au genou

Schéma illustrant la technique de reconstruction du LCP avec tunnels osseux.
Reconstruction arthroscopique du LCP et du PLC de face.
Schéma médical de la fixation du greffon lors d’une reconstruction du LCP.
Reconstruction arthroscopique du LCP et du PLC de profil.

Chaque lésion ou rupture du LCP au genou nécessite une prise en charge adaptée, en fonction de sa gravité, des éventuelles lésions associées et du niveau d’activité du patient.

Traitement conservateur

Dans les formes isolées et modérées, le traitement suite à un examen clinique de rupture du LCP peut comprendre :

  • Du repos et une réduction temporaire des activités physiques,
  • Le port d’une attelle protectrice,
  • Une rééducation personnalisée pour renforcer les muscles et stabiliser l’articulation.

Traitement chirurgical des lésions complexes

En cas d’instabilité importante ou de lésion associée du coin postéro-latéral (PLC), une intervention chirurgicale est recommandée pour gérer la rupture du LCP. Le Professeur Cavaignac réalise une reconstruction anatomique par arthroscopie, utilisant une voie peu invasive transseptale.

Cette technique permet :

  • Une mise en place précise de la greffe,
  • La conservation des tissus sains du ligament pour favoriser la cicatrisation,
  • Le rétablissement de la stabilité antéro-postérieure et rotatoire.

Une caractéristique essentielle de cette technique est l’utilisation d’une ancre sans nœud pour la fixation du coin postéro-latéral, simplifiant la fixation fémorale et réduisant le risque de complications.

Rééducation et traitement non chirurgical des ruptures du LCP de grade III

La récupération suite à une opération pour rupture du ligament croisé postérieur suit un protocole précis, par étapes.

Phase 1 : Semaines 0 à 6 – Protection et récupération initiale

Précautions

  • Appliquer le protocole PRICE : Protection, Repos, Ice/Glace, Compression et Élévation.
  • Débuter une mise en charge progressive pour restaurer progressivement la capacité d’appui.
  • Limiter l’amplitude articulaire (ROM) de 0° à 90° en position ventrale pendant les deux premières semaines, puis augmenter selon la tolérance.
  • Interdiction stricte de l’hyperextension pendant les 12 premières semaines.
  • Éviter la translation postérieure du tibia : aucun renforcement ischios-jambiers isolé avant la semaine 12.
  • Port continu d’une attelle dynamique pour le LCP, y compris durant les séances de rééducation et la nuit, pendant au moins 12 semaines.
Orthèse de genou pour ligament croisé postérieur (LCP), portée par un patient.
Attelle dynamique

Objectifs

  • Protéger le LCP lésé pendant la phase de cicatrisation précoce.
  • Réduire l’œdème, restaurer la mobilité articulaire et réactiver le quadriceps.
  • Maintenir ou rééduquer le schéma de marche.
  • Initier l’éducation du patient et encourager son autonomie.

Phase 2 : Semaines 6 à 12 – Mobilité et premiers renforcements

Précautions

  • Maintenir l’interdiction de l’hyperextension jusqu’à la semaine 12.
  • Toujours pas d’exercices spécifiques des ischios-jambiers pour éviter l’affaissement tibial.
  • Réaliser uniquement des exercices de renforcement bilatéral, limités à une flexion maximale de 70°.
  • Continuer le port permanent de l’attelle dynamique.
  • L’amplitude articulaire complète est autorisée en position dorsale et ventrale.

Objectifs

  • Maintenir la protection du LCP tout en augmentant l’usage articulaire.
  • Atteindre une amplitude complète de mouvement.
  • Normaliser le schéma de marche et débuter le sevrage des béquilles.
  • Lancer les exercices de renforcement bilatéral (< 70°) et le travail isométrique unilatéral.
  • Travailler l’endurance musculaire (ex. : 3 séries de 20 répétitions).

Phase 3 : Semaines 13 à 18 – Progression du renforcement et retour fonctionnel

Objectifs

  • Arrêt du port de l’attelle si la stabilité clinique et la force musculaire sont jugées suffisantes.
  • Poursuivre vers un renforcement musculaire plus intensif, au-delà de 70° de flexion.
  • Débuter le renforcement isolé des ischios-jambiers (à partir de la semaine 12).
  • Intégrer progressivement des exercices spécifiques à l’activité sportive, selon la tolérance.

Évaluation de la cicatrisation

  • Vers la semaine 15, effectuer un bilan clinique et/ou des radiographies dynamiques pour évaluer objectivement la cicatrisation du ligament et la stabilité de l’articulation.

Phase 4 : À partir de la semaine 19 – Reprise du sport

Reprise des sports sans contact

  • Autorisée uniquement après validation médicale.

Reprise des sports avec contact

  • Possible uniquement si tous les critères suivants sont réunis :
    • Amplitude articulaire complète et indolore.
    • Force du quadriceps ≥ 85 à 90 % comparée à la jambe saine.
    • Aucune instabilité ressentie ou constatée à l’examen clinique.
    • Performance d’au moins 90 % aux tests fonctionnels spécifiques au sport.
    • Préparation psychologique validée : l’athlète doit se sentir prêt et en confiance.

Ligament croisé postérieur et rééducation : pourquoi c’est essentiel ?

Suite à une chirurgie du ligament croisé postérieur, la rééducation structurée prévient les récidives, renforce le genou et redonne confiance pour les gestes du quotidien et les activités sportives.

Quels risques en cas de non-traitement d’une rupture du ligament croisé postérieur du genou ?

Une rupture du ligament croisé postérieur du genou non-traitée entraîne souvent une instabilité chronique et un développement précoce de l’arthrose.

La douleur au ligament croisé postérieur est souvent négligée, car elle peut être moins intense que dans d’autres lésions du genou, mais ses conséquences sont importantes. Le risque est également d’aggraver les lésions sur d’autres structures du genou, rendant les reconstructions ultérieures plus complexes.

Un diagnostic précoce et un traitement adapté sont essentiels pour préserver le bon fonctionnement du genou.

Pourquoi faire confiance au Pr. Cavaignac pour votre LCP en cas de rupture ?

Le Pr. Étienne Cavaignac est un spécialiste reconnu de la chirurgie du genou (LCP, rupture LCA…) et de la traumatologie du sport. Il est notamment expert en reconstruction arthroscopique du LCP du genou. Qu’il s’agisse d’une lésion isolée ou d’un traumatisme complexe multi-ligamentaire, son approche personnalisée maximise vos chances de récupération complète.

Installé au cœur du Sud-Ouest, région emblématique du rugby, le Professeur Cavaignac possède une solide expérience dans la prise en charge des lésions du LCP chez les joueurs professionnels. Sa parfaite connaissance des exigences sportives spécifiques lui permet d’offrir un traitement optimal, tant aux athlètes de haut niveau qu’aux patients actifs.

Cette expertise garantit une prise en charge adaptée aux plus hauts standards de performance et de récupération.

Ses points forts :

  • Un diagnostic précis grâce à l’examen de rupture du LCP et à l’IRM,
  • Une chirurgie mini-invasive basée sur les techniques arthroscopiques les plus avancées,
  • Un programme de rééducation adapté à votre cas.

Son approche s’appuie sur les dernières données scientifiques et les meilleures pratiques cliniques.

Suivi connecté avec Orthense

Votre prise en charge ne s’arrête pas à la chirurgie. Le Professeur Cavaignac utilise la plateforme digitale Orthense, qui vous accompagne tout au long de votre parcours de soins :

  • Suivi de votre programme de rééducation via votre smartphone,
  • Télé-suivi de vos progrès,
  • Communication directe avec l’équipe médicale pour ajuster votre traitement si nécessaire.

Où que vous soyez, Orthense vous garantit un suivi expert et personnalisé.

Retrouver la stabilité de votre genou en toute confiance

Vous pensez avoir une entorse au genou (LCP) ou souffrez de douleurs à l’arrière du genou ? Consultez un spécialiste. Le Professeur Cavaignac évaluera précisément votre situation et vous proposera le traitement le plus adapté à votre déchirure du ligament croisé postérieur du genou, pour vous accompagner vers la guérison et un retour aux activités quotidiennes.