LCP opération : restaurer la stabilité de votre genou

LCP opération : l’intervention chirurgicale qui restaure la stabilité de votre genou, grâce à des techniques modernes et précises.

Genou

Chirurgie

LCP opération : l’intervention chirurgicale qui restaure la stabilité de votre genou, grâce à des techniques modernes et précises.

La chirurgie du ligament croisé postérieur (LCP) vise à restaurer la stabilité du genou après une lésion ligamentaire. Le Pr. Cavaignac propose une prise en charge experte et optimise votre récupération.

Qu’est-ce que le ligament croisé postérieur ?

Schéma du genou montrant le ligament croisé postérieur (LCP) avec ses faisceaux antérolatéral (ALB) et postéromédial (PMB).

Le ligament croisé postérieur (LCP) est essentiel pour stabiliser le genou et prévenir le déplacement postérieur du tibia. Une déchirure du LCP provoque généralement des douleurs, une instabilité et des difficultés dans les activités quotidiennes ou sportives. Dans certains cas, un traitement conservateur suffit, mais si l’instabilité persiste, une chirurgie réparatrice du LCP est nécessaire pour restaurer la fonction du genou.

Le Professeur Étienne Cavaignac, expert internationalement reconnu en chirurgie du genou et traumatologie du sport, réalise la chirurgie du LCP avec des techniques arthroscopiques avancées, garantissant une reconstruction précise et une récupération optimale.

Comprendre la chirurgie du LCP et les lésions associées

Schéma anatomique du ligament croisé postérieur (LCP) à l’intérieur du genou.
Reconstruction arthroscopique du LCP de face.
Schéma chirurgical montrant la reconstruction arthroscopique du ligament croisé postérieur avec greffe tendineuse.
Reconstruction arthroscopique du LCP de profil.

Une déchirure du LCP survient à la suite d’un traumatisme, souvent lors de sports à fort impact ou d’accidents. Les symptômes incluent :

  • Gonflement et diminution de la mobilité
  • Sensation que le genou « lâche » en marchant ou en descendant des escaliers
  • Difficultés dans les mouvements sportifs nécessitant de la stabilité

Dans les cas graves, un ligament déchiré ne peut pas cicatriser correctement seul, d’où la nécessité d’une chirurgie du ligament croisé postérieur pour prévenir une instabilité chronique et des lésions supplémentaires.

Quand recommande-t-on une chirurgie du LCP ?

La chirurgie est recommandée en cas de :

  • Déchirures de grade 3 avec instabilité importante (laxité différentielle > 10 mm)
  • Instabilité persistante après 6 mois de kinésithérapie
  • Lésions ligamentaires combinées (notamment du coin postéro-latéral). Dans ces cas complexes, le Pr Étienne Cavaignac a mis au point une technique de reconstruction arthroscopique dédiée, publiée dans Arthroscopy Techniques en 2024. Cette approche peu invasive permet une prise en charge précise et efficace des atteintes combinées du LCP et du coin postéro-latéral.

Une blessure fréquente dans les sports à fort impact

Les lésions du ligament croisé postérieur (LCP) sont fréquentes dans les sports exposés à des impacts violents, des arrêts brusques ou des traumatismes directs sur l’avant du tibia. C’est notamment le cas au rugby, où les plaquages provoquent souvent des ruptures du LCP, ainsi que lors d’accidents de moto, où le choc contre le tableau de bord est un mécanisme bien connu.

Le Professeur Cavaignac bénéficie d’une grande expérience dans la prise en charge de ce type de traumatisme, en particulier chez des joueurs professionnels de rugby. Sa connaissance précise des contraintes mécaniques liées aux sports de contact lui permet d’adapter chaque intervention chirurgicale et chaque protocole de rééducation aux exigences les plus élevées en matière de récupération fonctionnelle.

Ligament croisé postérieur et opération : la technique arthroscopique avancée du Pr. Cavaignac

Pour les lésions complexes du ligament croisé postérieur, l’opération effectuée par le Pr. Cavaignac restaure la fonction du ligament avec une précision exceptionnelle.

IRM sagittale du genou mettant en évidence le ligament croisé postérieur (LCP).
LCP normal
IRM sagittale du genou montrant une rupture du ligament croisé postérieur (LCP).
LCP blessé

Une approche anatomique et peu invasive

Sa technique associe restauration anatomique et arthroscopie peu invasive, comprenant :

  • Accès transseptal arthroscopique (passage à travers la cloison située au centre du genou) permettant une visualisation optimale des ligaments lors de l’intervention.
  • Fixation par ancres sans nœud (dispositifs qui maintiennent le greffon sans nécessiter de fils de suture), ce qui réduit la quantité de matériel implanté et préserve l’intégrité de l’os.
  • Conservation des parties intactes du LCP (fragments ligamentaires encore en place) afin de favoriser une meilleure cicatrisation naturelle du ligament.

Cette approche moderne favorise la réussite de la chirurgie du ligament croisé postérieur, minimise les complications et accélère la récupération.

Principales étapes de la chirurgie du LCP

Schéma illustrant la technique de reconstruction du LCP avec tunnels osseux.
Reconstruction arthroscopique du LCP et du PLC de face.
Schéma médical de la fixation du greffon lors d’une reconstruction du LCP.
Reconstruction arthroscopique du LCP et du PLC de profil.
  • Préparation et trempage du greffon dans des antibiotiques
  • Création précise des tunnels sous contrôle arthroscopique
  • Positionnement anatomique du greffon
  • Fixation sécurisée avec ancres sans nœud et vis d’interférence

Cette méthode d’opération du ligament croisé postérieur améliore le processus de récupération.

La chirurgie du LCP est-elle faite pour vous ?

La décision de se faire opérer dépend de vos symptômes et de vos objectifs. Pour les personnes souffrant d’une instabilité limitant leurs activités quotidiennes ou sportives, la chirurgie apporte une stabilité durable et prévient les lésions articulaires secondaires.

Le Pr. Cavaignac vous expliquera les risques éventuels de la chirurgie du LCP (infection, raideur, atteinte nerveuse), qui restent rares grâce à une technique chirurgicale experte et des soins postopératoires rigoureux.

Votre rétablissement après une opération du ligament croisé postérieur

Votre rétablissement après une opération du ligament croisé postérieur est un élément clé du processus. Avec une prise en charge adaptée, la plupart retrouvent une stabilité satisfaisante dans un cadre de rééducation structuré.

Phase 1 : Semaines 0 à 6 – Protection et récupération initiale

Précautions

  • Suivre le protocole PRICE : protection, repos, glace (ice en anglais), compression et élévation.
  • Amplitude passive autorisée de 0° à 90° en position ventrale durant les 2 premières semaines, puis augmentation progressive selon la tolérance.
  • Interdiction de l’hyperextension pendant 12 semaines.
  • Éviter toute translation postérieure du tibia pendant 12 semaines : aucun renforcement spécifique des ischio-jambiers avant la 16e semaine (4 mois).
  • Appui partiel autorisé avec béquilles pendant 3 semaines.
  • Après une opération des ligaments croisés postérieurs, l’immobilisation avec une attelle verrouillée en extension continu pendant 21 jours est nécessaire (y compris la nuit et pendant les séances de rééducation), puis transition vers une genouillère fonctionnelle prescrite.
  • Mise en charge progressive à partir de la 3e semaine, selon la tolérance.
Orthèse de genou pour ligament croisé postérieur (LCP), portée par un patient.
Attelle dynamique

Objectifs

  • Protéger le greffon du LCP.
  • Réduire l’œdème pour retrouver l’amplitude et activer le quadriceps.
  • Préserver un schéma de marche correct.
  • Éduquer le patient.
  • Amorcer la récupération du schéma de marche et commencer le sevrage des béquilles dès la 3e semaine.

Exercices thérapeutiques

  • Mobilisation de la rotule.
  • Mobilisation passive en position ventrale.
  • Activation du quadriceps :
    • Relevé de jambe tendue uniquement si le quadriceps permet une extension complète sans déficit.
  • Étirement du triceps sural (mollet).
  • Renforcement des hanches (abduction/adduction).
  • Renforcement global adapté (membres supérieurs, jambe opposée, etc.).

Phase 2 : Semaines 6 à 12 – Récupération de la mobilité et du renforcement

Précautions

  • Amplitude articulaire passive complète autorisée en position ventrale et dorsale.
  • Éviter toute flexion forcée pour préserver le greffon.
  • Hyperextension (avant 12 semaines) et travail des ischio-jambiers (avant 16 semaines) toujours contre-indiqués.
  • Continuer à éviter la translation postérieure du tibia.
  • L’attelle doit être maintenue en continu.

Objectifs

  • Continuer la protection du greffon.
  • Récupération progressive de l’amplitude complète sans douleur.
  • Normaliser la marche et retirer les béquilles.
  • Renforcement bilatéral (ne pas dépasser 70° de flexion) et travail isométrique unilatéral.
  • Développer l’endurance musculaire (ex. : 3 séries de 20 répétitions).

Exercices thérapeutiques

  • Maintien du protocole PRICE.
  • Poursuite des exercices de la phase 1.
  • Étirements doux des ischio-jambiers et du triceps sural.
  • Marche lestée pour préparer au sevrage des béquilles.
  • Marche en piscine pour faciliter le retour à l’appui.
  • Presse à jambes bilatérale limitée à 0–70° de flexion.
  • Progression de squats : squat de base, unipodal, avec charge.
  • Ponts ischio-jambiers sur ballon (genoux en extension).
  • Vélo stationnaire sans résistance dès que l’amplitude > 115°.
  • Battements de jambes légers en piscine.

Phase 3 : Semaines 13 à 18 – Renforcement fonctionnel et proprioception

Précautions

  • Retrait de l’attelle si la marche est correcte.
  • Le renforcement spécifique des ischio-jambiers reste contre-indiqué jusqu’à la 16e semaine.
  • Appui complet autorisé (attelle si nécessaire).
  • Amplitude passive complète permise.

Objectifs

  • Poursuivre la protection articulaire.
  • Normaliser la marche.
  • Augmenter progressivement la force en appui.
  • À partir de la semaine 16 : début du renforcement ciblé des ischio-jambiers et de la flexion active au-delà de 70°.

Exercices thérapeutiques

  • Continuer les exercices précédents.
  • Presse bilatérale (0–70°) puis unilatérale.
  • Squats avec travail de l’équilibre.
  • Ponts unipodaux des ischio-jambiers (à partir de la semaine 16).
  • Travail de la proprioception et de l’équilibre.
  • Augmentation de la résistance et de la durée sur vélo stationnaire.

Phase 4 : Semaines 19 à 24 – Consolidation et reprise progressive du sport

Objectifs

  • Poursuivre le renforcement musculaire et l’endurance unipodale avec intensité croissante.

Évaluation du greffon

  • Examen clinique et/ou radiographies dynamiques pour évaluer l’intégrité du ligament à partir de la 24e semaine.

Exercices thérapeutiques

  • Poursuite du renforcement en chaîne ouverte et fermée avec charges croissantes.
  • Initiation d’exercices légers spécifiques à l’activité sportive en fin de phase.

Phase 5 : Semaines 25 à 36 – Reprise des activités sportives

Objectifs

  • Accompagner et sécuriser la reprise des sports après la chirurgie du LCP.

Exercices thérapeutiques

  • Introduction d’exercices d’impact et de réception.
  • Poursuite du renforcement musculaire (quadriceps et ischio-jambiers en chaîne ouverte).
  • Une fois la course reprise : démarrage du travail d’agilité, d’abord en ligne droite, puis en directions multiples.
  • Travail ciblé sur les gestes spécifiques à la pratique sportive.

Programme de reprise de la course (en ligne droite)

  • Semaine 1 : 4 min de marche / 1 min de course, pendant 15 à 20 minutes.
  • Semaine 2 : 3 min de marche / 2 min de course, pendant 20 minutes.
  • Semaine 3 : 2 min de marche / 3 min de course, pendant 20 minutes.
  • Semaine 4 : 1 min de marche / 4 min de course, pendant 20 minutes.

Combien de temps faut-il pour guérir après une chirurgie du LCP ?

La cicatrisation tissulaire principale survient dans les 3 premiers mois, mais la maturation du greffon et la récupération neuromusculaire s’étendent sur 9 à 12 mois pour un retour au sport complet.

Il existe quelques contre-indications après l’opération du LCP, notamment la reprise trop précoce des activités sportives, les mouvements brusques ou le non-respect du protocole de rééducation, qui pourraient compromettre la stabilité du genou.

La cicatrice après l’opération du LCP est discrète grâce à une approche peu invasive. Avec des soins appropriés, elle devient peu visible.

La vie après une reconstruction du ligament croisé postérieur avec chirurgie

Rester actif et protéger son genou après une reconstruction du ligament croisé postérieur avec chirurgie est essentiel pour un retour sécurisé à vos activités.

Reprise des activités et du sport

  • Après une chirurgie arthroscopique du LCP, la reprise des activités quotidiennes est possible vers 3 à 6 mois, et le sport entre 6 et 9 mois, selon les progrès du patient.
  • Des protocoles de rééducation modernes, incluant la kinésithérapie personnalisée et la plateforme Orthense, soutiennent votre parcours de récupération.

Suivi personnalisé

Votre prise en charge ne s’arrête pas à l’opération de chirurgie du ligament croisé postérieur. Le Pr. Cavaignac assure un suivi régulier tout au long de votre rééducation pour adapter le traitement et optimiser les résultats.

Pourquoi faire confiance au Pr. Cavaignac pour votre chirurgie du LCP ?

Spécialiste reconnu de la chirurgie du LCP, le Pr. Cavaignac réalise des reconstructions complexes du LCP grâce aux techniques arthroscopiques les plus récentes.

Sa pratique associe précision technique et prise en charge personnalisée pour réduire le temps de récupération et garantir des résultats durables.

Recommandé par les sportifs de haut niveau, le Professeur Cavaignac a réalisé des reconstructions du LCP et des interventions multiligamentaires chez de nombreux joueurs professionnels de rugby et de football. Son expertise en médecine du sport de haut niveau fait de lui une référence incontournable dans le traitement des traumatismes du genou.

Que vous soyez sportif professionnel ou simplement actif, vous bénéficierez du même niveau d’exigence et de suivi personnalisé qui lui vaut la confiance des plus grandes équipes françaises.

Faites le premier pas vers la guérison

Si vous souffrez d’instabilité du genou, n’attendez pas. Prenez rendez-vous pour évaluer votre situation et discuter des bénéfices potentiels d’une chirurgie du LCP. Le Pr. Cavaignac vous accompagnera à chaque étape, du diagnostic à la récupération complète.